lundi, mai 29, 2006

C'est parti...

samedi, mai 27, 2006

Gnark


Vu mon état de nerfs en ce moment, si vous me croisez en train de faire ce genre de trucs, ne vous inquietez pas. J'ai un comportement pour le moins bizarre. Hier je me suis même mise à pleurer parce que ma mere me reprochait (comme elle le fait tous les jours d'ailleurs, rien d'exceptionnel) de ne pas avoir aéré la salle de bains.
Fiou. Vivement la fin.

mardi, mai 23, 2006

Leavin'

La pièce est vide. Les yeux dans le vague, elle reste là appuyée à ce coin de mur nu, face à ce petit espace rectangulaire. Difficile de croire que tant de choses se sont passées ici, que c'est ces mêmes quatre murs qui ont été témoins de toute son enfance et son adolescence.
A présent toute cette période semble avoir été balayée par une tempête de neige qui a laissé un espace entierement blanc, et qui a emporté très loin les débrits de sa jeunesse... Seuls ces murs subsistent, et en eux elle a l'impression que ce sont gravés tous ses moindres états d'âme, ses joies et ses peines, ses périodes de doutes et de repli, ses espoirs et ses rêves, que tout à été microscopiquement inscrit dans chaque pan.
Le silence de la pièce est chargé de souvenirs et dès qu'elle fait un pas celui ci résonne et rebondit mille fois contre ces parois, reveillant les démons cachés dans les coins. Après tant d'années, elle avait besoin de revenir dans cette endroit, dans cette pièce dont il ne reste plus de ce qu'elle a vécu que l'invisible, partie la moins palpable mais la plus importante d'elle même.
Elle en avait besoin parce que Il est parti, et qu'elle ne supportait plus d'être face à cet autre vide qu'Il a laissé. Dans quelques heures, son avion s'envole vers un autre continent. Elle a besoin de fuir loin pour oublier. Et elle fuit son présent, mais avant d'aller vers ce futur inconnu elle voulait revenir inspirer quelques bouffées de passé, peut etre pour essayer se rappeller qui elle était.
Et elle reste ici, toujours immobile, l'esprit embrumé pendant qu'une lumière rouge-orangée vient baigner la pièce de ses souvenirs. Dehors, le temps continue de s'écouler.



Tu es parti
Et une larme coule
Tombant sur ce carrelage froid,
Froid

Mon coeur éclate alors
Et se disperse dans les pièces
De cet appartement vide
Les derniers débrits
S'évaporent dans un éclat furtif
Et ne laissent qu'un parfum triste,
Triste
Qui meurt doucement
Dans la nuit d'été

Mon espoir a fondu,
Comme ton iris bleu
Dans lequel j'ai baigné
Mes rêves se sont évanouis
Comme tes lèvres furtives
Qui ont un instant glissées
sur ma peau

De tout ceci,
Il ne reste
Qu'un peu d'écume

N'oublie pas
L'éclat de nos rêves
Et fais moi danser
Même à travers ces rideaux déchirés
Jusqu'au bout de la nuit
De mon souvenir

mardi, mai 09, 2006

Insomnie

"Tout est calme. De temps à autre, on entend un bruit de camion à l'extérieur. Je n'arrive pas à dormir. Le sommeil me quitte comme une ombre ailée qui s'envole loin de moi. Il me reste ma conscience limpide et un corps sans force. Je baigne dans une pénombre gris sombre. Je me sens gonflée, légère mais aussi très lourde. Cette illusion d'être transportée dans un autre monde n'est pas désagréable. A mi-chemin entre le rêve et la réalité, je ne sais plus si je fais partie des morts ou des vivants. Seuls mes yeux peuvent encore s'ouvrir, regarder le plafond et le noir alantour."
Shanghai baby, Weihui.

dimanche, mai 07, 2006

Insolite


Aujourd'hui, en me promenant à Paris, j'ai vu... un homme insulter un vélo, une bande d'ados gothiques jouer à chat, un concert de musique tzigane sur les quais de la seine, une cinquantaine de pigeons obèses, un chat picorant dans un paquet de chips, trois vieilles dames se balladant bras dessus bras dessous sur le pont Notre Dame, un graffiti de Miss Tic rue Mouffetard, un rat noyé flottant dans le canal St Martin (bon ça, ça n'était pas aujourd'hui mais ça m'a traumatisé), une petite fille jouer à la marelle, un vieillard danser sur du rap, un beau jeune homme courir après son chapeau, un poisson bleu nager au dessus de Montmartre, un couple de lutins danser sur le toit d'un immeuble... bon là je commence à inventer... ça n'empeche que je les ais vus...
Graffiti de Miss Tic rue Mouffetard :

lundi, mai 01, 2006

Juste l'espoir d'une évasion

Trop d'envies s'accumulent en ce moment et ne trouvent pas d'échappatoire. Rêves de rencontres, de lieux inconnus, de légèreté, de danses, rêves d'amour, rêve de s'envoler, rêve de vivre dans ses rêves...
ah, rêves, rêves, rêves... que j'aimerai voir se matérialiser de temps en temps. Sale impression de vivre en demi teinte...
En attendant je continue à contempler ce mur en face de moi. Rêves de démolition...

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