Tragi-comique, coquille et paralysie
Tragi-comique
Des petites crises qui surviennent de temps à autre. De la rancoeur accumulée, une pincée de jalousie, des non dit, des je-sais-mais je fais-semblant-que-non, peut etre quelques petites provocations, des mots apparement anodins... des petits riens qui s'additionnent jusqu'à instaurer un froid. Mais vite, les retrouvailles, les "explications". Ces moments où l'ont se dit sincèrement ce que l'on a sur le coeur car à force on avait trop la nausée, enfin cela sort.
Mais jamais on n'arrive à garder notre sérieux. Au milieu des explications surviennent des phrases absurdes, des fous rires, le drâme comme on l'appelle est entrecoupé de moments très comiques, ce qui rend la scene completement absurde. Passer sans arret du grave au léger, sans aucune transition. C'est absurde, mais si raffraichissant.
Comme si l'on était en train de jouer une scene tragique et que l'on était interrompu par un fou rire invincible, un lapsus, un bafouillage... sans arret on zigzage entre des sentiments paradoxaux, la trajectoire ne ressemble plus à rien, mais c'est ainsi que l'on aime se promener, de crevasses en caillous, avec au milieu des serpentins de toute les couleurs qui aggrémente le chemin....
Sortir de sa coquille
Au milieu de la converation surgit, improbable, une sorte de petite limasse grise. Mais non, c'est un escargot. Il a absolument tout d'un escargot, sauf que... il n'a pas de coquille. Un escargot sans coquille. Je le fixe longuement, intriguée. Tout d'abord je me sens triste pour lui, j'ai l'impression qu'il est si petit et si faible sans sa carapace, fragile et tangible... mais très vite, je l'admire. Quelle force incroyable il faut à un escargot pour oser se débarasser de sa coquille. Je l'envie, j'aimerai savoir jeter ainsi cette carcasse et continuer à avancer, sans complexes, sans barriere. Ne plus ressentir le besoin de se recroqueviller, de se replier sur soi, en soi. Avoir le courage de se montrer à nu. Je le regarder, fascinée, continuer à avancer tout doucement...
Paralysie
J'ai l'impression d'employer souvent ce mot ici, et ce n'est pas sans raison. C'est comme ces reves ou j'essaie de courir, de fuir un danger, et plus j'essaie d'aller vite plus je me retrouve figée sur place, incapable d'avancer.... là je le ressens dans une autre dimension. Je me rend compte à quel point mes sentiments sont toujours bloqués, combien je refuse de les exprimer et de me laisser aller, de m'abandonner... Je me sens incapable d'exprimer de l'amour, tout comme de la colère, si ce n'est d'une maniere généralisée. Il m'arrive de ressentir une immense affection pour tout le genre humain, ou inversement un dégout profond, mais rarement ces sentiments sont personnalisés, dirigés vers un etre. Ou bien dans de rares exceptions, cela peut etre envers une personne inaccessible qui ne peut pas me renvoyer ces sentiments. Voire virtuelle. Ainsi, c'est fou comme je peux etre émue, pleurer facilement devant un film. Tant que ces personnes ne sont pas vraiment réelles, bien palpables...tant qu'il n'y a pas de confrontation. C'est mon drâme.
Des petites crises qui surviennent de temps à autre. De la rancoeur accumulée, une pincée de jalousie, des non dit, des je-sais-mais je fais-semblant-que-non, peut etre quelques petites provocations, des mots apparement anodins... des petits riens qui s'additionnent jusqu'à instaurer un froid. Mais vite, les retrouvailles, les "explications". Ces moments où l'ont se dit sincèrement ce que l'on a sur le coeur car à force on avait trop la nausée, enfin cela sort.
Mais jamais on n'arrive à garder notre sérieux. Au milieu des explications surviennent des phrases absurdes, des fous rires, le drâme comme on l'appelle est entrecoupé de moments très comiques, ce qui rend la scene completement absurde. Passer sans arret du grave au léger, sans aucune transition. C'est absurde, mais si raffraichissant.
Comme si l'on était en train de jouer une scene tragique et que l'on était interrompu par un fou rire invincible, un lapsus, un bafouillage... sans arret on zigzage entre des sentiments paradoxaux, la trajectoire ne ressemble plus à rien, mais c'est ainsi que l'on aime se promener, de crevasses en caillous, avec au milieu des serpentins de toute les couleurs qui aggrémente le chemin....
Sortir de sa coquille
Au milieu de la converation surgit, improbable, une sorte de petite limasse grise. Mais non, c'est un escargot. Il a absolument tout d'un escargot, sauf que... il n'a pas de coquille. Un escargot sans coquille. Je le fixe longuement, intriguée. Tout d'abord je me sens triste pour lui, j'ai l'impression qu'il est si petit et si faible sans sa carapace, fragile et tangible... mais très vite, je l'admire. Quelle force incroyable il faut à un escargot pour oser se débarasser de sa coquille. Je l'envie, j'aimerai savoir jeter ainsi cette carcasse et continuer à avancer, sans complexes, sans barriere. Ne plus ressentir le besoin de se recroqueviller, de se replier sur soi, en soi. Avoir le courage de se montrer à nu. Je le regarder, fascinée, continuer à avancer tout doucement...
Paralysie
J'ai l'impression d'employer souvent ce mot ici, et ce n'est pas sans raison. C'est comme ces reves ou j'essaie de courir, de fuir un danger, et plus j'essaie d'aller vite plus je me retrouve figée sur place, incapable d'avancer.... là je le ressens dans une autre dimension. Je me rend compte à quel point mes sentiments sont toujours bloqués, combien je refuse de les exprimer et de me laisser aller, de m'abandonner... Je me sens incapable d'exprimer de l'amour, tout comme de la colère, si ce n'est d'une maniere généralisée. Il m'arrive de ressentir une immense affection pour tout le genre humain, ou inversement un dégout profond, mais rarement ces sentiments sont personnalisés, dirigés vers un etre. Ou bien dans de rares exceptions, cela peut etre envers une personne inaccessible qui ne peut pas me renvoyer ces sentiments. Voire virtuelle. Ainsi, c'est fou comme je peux etre émue, pleurer facilement devant un film. Tant que ces personnes ne sont pas vraiment réelles, bien palpables...tant qu'il n'y a pas de confrontation. C'est mon drâme.