samedi, septembre 02, 2006

Du bruit, trop de bruit. Assourdissant, je n'arrive plus à distinguer le réel. Le réel ? Quel réel ? Sortir de ces affabulations. Il me faut quelque chose de solide à me mettre sous la dent. Croquer. Profondément. Cette chair, ce courant d'air. Ses paupieres. Jusqu'au bout de la nuit. Dévoré, il sera, il ne restera que quelques lambeaux de sommeil coincés entre deux branches qui s'emietteront. Fffff. Envolés.

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